Vos noms, inscrits dans les cieux
Samedi, 26° semaine du temps ordinaire (année paire)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 10, 17-24 ☜)
Ils revenaient pourtant tout contents de leur succès : Ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. Les apôtres s’attendaient à la bénédiction de leurs petites victoires sur le mal, mais Jésus enracine la bénédiction plus profondément, pour désensabler la vraie Joie ! Vos noms se trouvent inscrits dans les cieux ! Comment mieux dire une bienheureuse prédestination d’amour, à laquelle, par chacun de nos noms singuliers, nous sommes appelés à répondre.
Pour l’heure d’ailleurs, il ne dit pas tout. Où sont inscrits nos noms ? Il reste encore discret, presque allusif et ne parle que des cieux. Isaïe en disait davantage (49, 1-16) : « J’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom… Une femme oublie-t-elle son petit enfant ? Même si les femmes oubliaient, moi je ne t’oublierai pas. Vois, je t’ai gravée sur les paumes de mes mains. »
Pour chacun de nos noms, Dieu n’a donc pas de grand livre, il ne tient pas registre. En un sens, il n’a que lui, sa voix, ses mains. Et ce petit caillou blanc que le Fils de Dieu remettra à chacun au soir du monde (Ap 2-17), gravé d’un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit ? Comme dans une hostie ultime, c’est lui-même que Dieu donnera. Nous n’y lirons alors pas un nouveau nom, mais un nom nouveau, éclairé de la claire vision de celui en qui tout visage trouvera enfin son vrai reflet et sa lumière d’éternité.
Pour l’heure d’ailleurs, il ne dit pas tout. Où sont inscrits nos noms ? Il reste encore discret, presque allusif et ne parle que des cieux. Isaïe en disait davantage (49, 1-16) : « J’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom… Une femme oublie-t-elle son petit enfant ? Même si les femmes oubliaient, moi je ne t’oublierai pas. Vois, je t’ai gravée sur les paumes de mes mains. »
Pour chacun de nos noms, Dieu n’a donc pas de grand livre, il ne tient pas registre. En un sens, il n’a que lui, sa voix, ses mains. Et ce petit caillou blanc que le Fils de Dieu remettra à chacun au soir du monde (Ap 2-17), gravé d’un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit ? Comme dans une hostie ultime, c’est lui-même que Dieu donnera. Nous n’y lirons alors pas un nouveau nom, mais un nom nouveau, éclairé de la claire vision de celui en qui tout visage trouvera enfin son vrai reflet et sa lumière d’éternité.
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